Ca devient presque pas drôle...
Et hop, un petit post du lundi. Il fait un temps magnifique, je suis en pleine forme et ce soir c’est le comité d’Etoile. On va se retrouver SNCF, RFF, Conseil régional (il me semble) et usagers pour discuter, tirer des premiers bilans, et voir pour la suite. Autant vous dire qu’on va se marrer, et que j’aurais des trucs à vous raconter demain.
En attendant, vendredi soir, un petit contrôle dans les règles à Creil. Contrôleurs, Suge (en encore plus grand nombre que d’habitude), toutous (moi j’aime les toutous, donc là-dessus, je ne peux rien dire). J’ai su dans le train, que le contrôle était en place. J’ai donc envoyé un doux mail à Monsieur Le Calvez depuis mon précieux téléphone, qui disait
« Bonjour Monsieur Le Calvez,
J’ai ouïe dire qu’une armée de contrôleur attendait à Creil… Restez proche de votre bureau, vous devriez entendre mes éclats de voix dans peu de temps.
58 minutes de retard cumulé la semaine dernière… Et informez les vite… le premier qui me touche, hausse le ton ou montre le moindre signe d’agressivité, est je dépose une plainte directe »… Ok j’étais un peu remontée.
Le train arrive miraculeusement à l’heure, je sors mon billet USAGER EN GREVE DE L’ABONNEMENT et mon voisin de train s’étonne de ce billet. Je lui explique de quoi il s’agit, et on se présente ensemble devant le contrôleur. Je présente donc mon beau faux billet, et n’ai pas le temps d’ouvrir la bouche que mon comparse dit au contrôleur qu’on est en grève de présentation. Et je trace… Sauf que le contrôleur qui m’a laissé passer, a un peu coincé mon comparse. Avec le sourire, mais quand même. Je le retourne, vois les bi-neurones s’approcher avec la discrétion qui leur est propre et me dis que ce n’est pas sympa de le laisser tout seul en galère.
J’ai donc fait demi-tour, et suis allée lui apporter mon soutien, toujours sous l’œil hagard bi-neuronal qui enfilait ses gants noirs, gants noirs qui lui donnaient un petit air de psychopathe prêt à étrangler sa prochaine victime.
Et ben vous savez quoi ? J’ai même pas eu à m’énerver. Le contrôleur était souriant, assez sympa, plutôt compatissant et m’a expliqué que lui-même venait travailler en voiture… cherchez l’erreur !
La garde à vue n’était donc pas pour cette fois…
Mais ne perdons pas espoir, un jour, un bi-neurone qui aura perdu la moitié de sa dotation finira par me coincer, à n’en pas douter !