Octobre noir!

Arghhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!! (Pardon à ceux que j’aurais réveillé !)

Bon, la grève c’était  mardi… en théorie. Parce que hier soir, ça été festival.  Départ bureau 19h, pour viser le train de 19h40. Arrivée à la gare à 19h25, panne d’affichage. Une panne d’affichage à la gare ça se traduit par ça :

 

Une douce voix hurle dans les hauts parleurs que les afficheurs sont en panne, et qu’il faut donc rester à l’écoute des annonces sonores (comme si on pouvait passer à côté…).

Subitement, l’affichage revient et là… stupeur, il est 19h40 et l’affichage ça donne ça (les plus attentifs pourront deviner ma trombine cachée derrière mon téléphone dans le reflet de l'écran) :

Les retards s’accumulent, pas un train n’arrive ni ne part de la Gare du Nord, des centaines de gens s’accumulent devant les panneaux d’affichage qui refonctionnent mais ne donnent pas d’infos, et la pintade qui hurle dans son micro passe son temps à nous dire qu’il est interdit de fumer dans la gare, et que la mendicité c’est mal… Ouais, ok, et nous dire ce qui se passe, nous informer des retards, des prochains trains à partir, ça serait trop demander connasse ?

Résultat, le train de 19h10 est parti à 20h10 est est arrivé à 21h30… alors qu’il n’aurait du mettre que 25 minutes.

Si on compte bien, depuis jeudi dernier ça donne :

Jeudi : 4h de retard, vendredi : pas de train, lundi : normal, mardi : grève, mercredi : 2 h de retard. Moi je dis qu’il y a matière à faire des statistiques intéressantes !!

Bien évidemment, pas un mot d’explication non plus dans le train, et bien évidemment on n’a pas vu l’ombre d’un contrôleur, pas même pour se préoccuper des gens qui avaient des correspondances. Parce que moi, j’ai du bol, quand je descends du train, je suis chez moi, mais les gens qui vont à Beauvais doivent reprendre un bus et se refaire encore une heure de route !

Cela étant, une de mes amies a publié hier soir sur Facebook un début d’élément de réponse qui pourrait expliquer la galère d’hier soir :

Le train de déchets nucléaires des Pays-Bas en région parisienne

Un train transportant du combustible radioactif usagé depuis les Pays-Bas vers La Hague (Manche) était stationné mercredi en fin d'après-midi en région parisienne, a indiqué une porte-parole du Réseau Sortir du nucléaire, assurant avoir mesuré une dose de radioactivité "pas trop importante". (c) Afp

Un train transportant du combustible radioactif usagé depuis les Pays-Bas vers La Hague (Manche) était stationné mercredi en fin d'après-midi en région parisienne, a indiqué une porte-parole du Réseau Sortir du nucléaire, assurant avoir mesuré une dose de radioactivité "pas trop importante".

"En gare de triage du Bourget nous avons pu procéder à des mesures de radioactivité à un mètre et au contact" des conteneurs en l'absence de tout service de surveillance, a précisé à l'AFP Laure Hameau, tout en s'étonnant d'un accès au train si facile.

"Cela met quand même en cause la sécurité de ce genre de convois", a-t-elle affirmé.

Profitant de cet accès aux trois conteneurs du train transportant 21 barres de combustible usé issu de la centrale nucléaire de Borssele (sud-ouest des Pays-Bas), selon le Réseau, les experts de cette ONG ont mesuré "une radioactivité 80 fois supérieure à la radioactivité naturelle", selon Mme Hameau.

"C'est une dose qui n'est cependant pas trop importante", car pour présenter un danger il faudrait rester en contact pendant plusieurs jours avec ces conteneurs, a-t-elle ajouté.

Areva, qui s'est occupé d'emballer les quelque 6,7 tonnes d'uranium radioactif, a souligné à l'AFP "qu'il faudrait rester une vingtaine d'heures à deux mètres des emballages pour recevoir l'équivalent d'une radio de l'abdomen".

Les emballages de transports utilisés "protègent le public et les opérateurs contre les rayonnements grâce à des matériaux et des technologies éprouvés" par des tests obligatoires de résistance, fait valoir le géant français du nucléaire, qui opère pour son client néerlandais EPZ.

Dans un premier temps, les militants anti-atome avaient estimé que le convoi pourrait présenter une radioactivité comparable à celle libérée lors de l'accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl en 1986.

Le train de déchets nucléaires, qui a franchi la frontière franco-belge vers minuit dans la nuit de mardi à mercredi, devrait reprendre la route vers 19h00 mercredi. Il est attendu, selon les anti-nucléaires, vers 9h00 au terminal d'Areva à l'usine de retraitement de La Hague, après être passé par la Seine-et Marne, l'Eure et le Calvados.

Des rassemblements de militants anti-nucléaires ont eu lieu à plusieurs points du passage du train en région parisienne mercredi, notamment à Aulnay-sous-Bois et Villeparisis. "Il n'y a pas eu de débordement. Des élus, comme le maire d'Aulnay-sous-Bois, étaient présents et ont demandé à être informés de ces passages de convois de déchets nucléaires", a encore indiqué la militante.

Evidemment… c’est le genre de sujet sur lequel on ne communique pas, la dindasse préférant fustiger les mégots et les SDF qui font ce qu’ils peuvent pour essayer de se nourrir… Comme le dirait une série TV bien connue, la conclusion serait… Bref !

Sinon, pour clore cette longue prose, j’ai fait une petite recherche sur les grève en octobre. Je vous livre le résultat de mon travail googlesque :

2011 : 11 octobre

2010 : 2 et 12 octobre

2009 : 20 octobre

2008 : 8 octobre

2007 : 18 octobre

2006 : 8 novembre (c’était l’année de la fantaisie)

2005 : 4 octobre

2004 : 28 octobre

2003 : 12 octobre

Et après on nous fera croire qu’il n’y a pas de créneau pré-réservé ? Suffit juste de trouver un nouveau motif chaque année…

Le soir en retrant chez moi, j'ai trouvé un truc assez drôle dans ma boite aux lettres. Faut que je reflechisse au bon usage que je vais en faire. Je vous raconte ça très vite!